LES MINIONS 2 : IL ÉTAIT UNE FOIS GRU

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Apparus une première fois en 2010 dans Moi, moche et méchant, puis dans les épisodes 2 (sorti en 2013) et 3 (2017), les Minions s’offrent ici une cinquième apparition à l’écran. C’est la seconde fois qu’ils se partagent le rôle principal, après Les Minions (2015) dans lequel on découvrait l’origine des ces petites créatures unicellulaires, jaunes, à lunettes de soudeur, dont le but dans la vie était -déjà - de servir les plus grands méchants de l’histoire.  

Cette fois, le scénario met en scène leur rencontre avec celui qui va devenir leur mentor, l'ineffable Gru : un petit garçon de 12 ans dont l’ambition est de devenir méchant parmi les méchants, après s’être fait accepter au sein des mythiques Vicious 6, un quarteron de délinquants dont il suit les exploits avec admiration. On est au cœur des années 70 et l’ambiance funky en diable joue la carte disco à plein tube et ressemblerait presque à un plaidoyer pour un retour en grâce des pantalons patte d’eph !  

Les Minions sont de tous les coups pendables dans cette histoire qui va à cent à l’heure et s’adresse au public le plus vaste possible. Leur maladresse organique assure le show sans mollir. Mais si leurs intentions sont toujours aussi mauvaises, leur coeur est plus pur que jamais. Et il va battre à fond pour que Gru à qui ils ont voué leur loyauté, réussisse dans son entreprise criminelle. Pour son premier jour d'exploitation en France, le film a réuni 603 500 spectateurs, soit le meilleur démarrage au cinéma, pour un premier jour, en France pour 2022 ; Aucun film n’avait plus dépassé en France la barre des 600 000 entrées le jour du lancement depuis 2019. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MONSTRES ACADEMY (Après le succès du premier Monstres et Cie, les scénaristes étaient allés fouiller dans la jeunesse des personnages matière à raconter une nouvelle histoire. Le cas ici qui nous plonge dans l'adolescence de Gru.) ou encore MOI, MOCHE ET MÉCHANT (2010) (L'épisode fondateur d'une série maintes fois déclinée depuis.).

Malgré sa consonance avec le mot “mignon”, le mot “minion” écrit de cette manière est bel et bien un terme anglais qui dans la langue de Lennon et McCartney signifie “serviteur”, “subordonné”, voire “larbin” dans son acception la plus dépréciative, ce qui est loin de gêner les principaux intéressés, dont la fidélité à leur maître s’apparente à de l’amour. Pour mémoire, leur langue, inventée par Pierre Coffin leur "papa'', offre un savant mélange d’espagnol, d’italien et de français, avec d’infimes concessions à l’anglais. Depuis le début, c’est le même Coffin qui s’amuse à doubler leurs voix en studio. En revanche, il n’est plus cette fois à la réalisation.   

Kyle Balda, qui avait débuté comme directeur de l’animation sur Toy Story 2, signe seul le film, assisté par Brad Ableson (animateur sur la série Les Simpson) et Jonathan De Val (Comme des bêtes 2). L’intrigue se déroule dans les années 1970. Une époque que Kyle Balda a connu ; une source d’inspiration inusable. "C’était une période très riche visuellement, c’est certain. J’avais à peu près le même âge que Gru dans le film à cette époque, et ça a été très touchant pour moi de replonger dans les vieux programmes télé, pour retrouver la musique et la mode qui allaient guider notre inspiration." La scène d’ouverture est un clin d'œil délibéré aux génériques des films de James Bond, puis Balda a parsemé le récit de référence aux films de Kung fu des années 70. Parmi eux, l’un des plus prestigieux du genre, La 36e Chambre de Shaolin (1978), mais aussi La Maître chinois (1978), une comédie d’action-baston avec Jackie Chan.  

Si le premier épisode des Minions avait atteint les 1,16 milliards de recettes mondiales, l’opus 2 a dû se contenter de ne frôler “que” le milliard. En France, le 1 avait réuni 6,4 millions de spectateurs, quand le 2 a été un des rares films à dépasser les 3 millions d'entrées, dans un contexte pourtant sinistré. A noter qu’en Chine, où le film a également très bien fonctionné, le poids de la censure a conduit la production à concevoir une fin alternative : À la fin, le méchant Will Karnage, mentor de Gru, file entre les doigts de la justice après avoir simulé son décès. Une conclusion inacceptable pour l’empire du Milieu où la morale doit triompher en indiquant “le droit chemin”. Ainsi, dans la version chinoise, Will Karnage purge une peine de 20 ans de prison, mais se rachète une conduite “en montant une troupe du théâtre”. C’est-y-pas minion ?

Un chef-d'œuvre, je ne pourrais utiliser d'autres mots pour décrire cette œuvre qui a redéfini ma vision non seulement de l'art mais aussi de la vie en général.Mais cet avis n'est bien sûr pas basé sur rien. Parlons tout d'abord de l'aspect visuel. L'animation est d'une ...

Les Minions 2 - Il était une fois Gru est dans son ensemble plutôt sympa à regarder, sans doute moins amusant que le précédent. Cela est du à une première partie un peu flottante qui manque de scènes vraiment marrantes, heureusement que la deuxième partie plus folle rattrape ...

Un bon film d'animation. Intrigue farfelue, mais cohérente ( pas trop simplette, puisqu'il y a des actions simultanées dans des endroits différents), et qui file à 100 à l'heure sans donner le tournis. Les plus jeunes s'amuseront devant cette comédie d'action, les grands ...